mercredi 25 mars 2009

Fini le pelletage de nuages!

Je termine dans moins d’un mois mon baccalauréat en « science de la communication ». Je suis maintenant une « communicologue » diplômée. Pourquoi ressentez-vous une pointe de sarcasme dans l’utilisation des parenthèses? C’est peut-être parce que je réalise que la formation que je termine ne semble pas m’avoir préparée totalement au monde dans lequel je m’apprête à pénétrer. C’est en naviguant à travers les différentes offres d’emploi que je me rends compte que je n’ai pas de réalisations concrètes desquelles parler en entrevue. Je suis certaine que la communication est un domaine qui m’intéresse. Malheureusement, la plupart des cours que j’ai faits au « Bac en Com » sont tellement théoriques qu’ils ne font que confirmer le préjugé selon lequel, à l’université, « on pelte des nuages »; la plupart sauf quelques-uns dont COM2019 :Éléments de publicité. Bon, à noter qu‘il ne s’agit pas ici de vous « flatter dans le sens du poil ». La réalité est que votre cours est le cours le plus pratique auquel je n’ai jamais assisté; Enfin, de vrais projets, enfin de vraies situations, de vrais mandats, de vraies opportunités de mesurer notre créativité. Pourtant, le contenu théorique n’est pas trop lourd, mais la proportion de théorie et de mise en pratique est cohérente. D’ailleurs, les réponses que j’ai données dans les quelques entrevues que j’ai passées jusqu’à présent, étaient pour la plupart , toutes tirées de mes apprentissages dans ce cours. Je suis contente de l’avoir fait à la dernière session de ma formation car il boucle la boucle sur mes acquis plus théoriques et me donne l’opportunité de les appliquer concrètement. Bien sûr, l’évaluation du cours par l’association vous confirmera probablement mes dires. Donc, ne changez pas la formule et surtout merci de nous laisser prendre confiance en nos moyens en nous permettant de travailler sur des mandats intéressants!

A.

lundi 23 février 2009

Où est Charlie.com

Hier j’attendais l’autobus. Elle était en retard. Par contre, pendant que j’attendais sous la neige, j’ai aperçu un morceau de papier imbibé d’eau, accroché sur le poteau électrique. On ne pouvait plus vois la photo qui y était imprimée; On pouvait lire: perdu Charlie, labrador noir-brun, portait un collier rouge le jour de sa disparition le 2 février 2009. Récompense 514-889-2098. C’est alors que je me suis demandée : n’existe-t-il pas un registre municipal en ligne des animaux perdus et trouvés? En arrivant à la maison, j’ai fait mes recherches; Aucun registre existant, ni sur le site de la ville de Montréal comme tel, ni sur le site de l’organisme à but non-lucratif de la SPCA. La ville de Montréal fait affaire avec la fourrière d’un organisme à but lucratif appelé Le Berger Blanc pour gérer les animaux perdus. Sur le site de la ville, on nous suggère de contacter l’organisme en dehors des heures d’ouverture de la ville. Le numéro du Berger Blanc est fourni, mais aucun lien direct pour le portail Internet. Je suis donc allée par moi-même consulter le site. Il y effectivement une section perdus-trouvés (*seuls les animaux immatriculés par la ville a «le droit d’être retrouvés»). Cependant, il semble que l’interface soit gérée par ma grand-mère! (j’adore ma grand-mère, mais elle ne connaît rien à la création d’interface!) Pourtant, la technologie de l’Internet est de plus en plus accessible pour tous. Je vois donc là l’opportunité de mise sur pied d’un portail Internet efficace soit sur le site même de la ville de Montréal, sur le portail de la SPCA, sur une page Facebook ou encore sur un site complètement indépendant. (idéalement pas en association avec un organisme à but lucratif). Les citoyens pourraient prendre en photo l’animal perdu ou retrouvé et la mettre en ligne avec tous les détails nécessaires. Une seule personne serait suffisante pour gérer le site. Bien sûr, on ne peut s’attendre à de grands revenus publicitaires, mais possiblement à des revenus suffisants pour créer et entretenir une interface du genre. Par exemple, on peut penser à des boutiques de nourriture pour animaux, des éleveurs particuliers, des vétérinaires qui y feraient de la promotion pour des puces électroniques, par exemple. Charlie serait probablement plus chanceux avec un site efficace comme ce dernier!

A.

lundi 19 janvier 2009

Êtes-vous un MAC ou...un "suiveux"?


Lors du premier cours, nous avons parlé de LA publicité Apple « 50/50 » (production/média) qui a fait tant parler lors du SuperBowl pendant le troisième quart, d’une partie opposant Los Angeles à Washington. Nous avons aussi souligné la déchéance de la marque quand Steve Jobs a quitté, ainsi que la remontée fulgurante de la marque lors du retour de ce dernier. Je crois que la vision de cet homme quant au positionnement de la marque est absolument précise et claire et que c’est ce qui propulse son succès. La philosophie d’Apple se traduit apparemment mieux quand il est à la barre. La campagne MAC vs PC que nous pouvons voir en ce moment est, je crois, vraiment intéressante et totalement en harmonie avec l’image que la marque doit propager. En fait, je crois que l’axe de communication, choisi en 1984, cherche à véhiculer la même idée dans cette campagne. Effectivement, le concept de la campagne 1984 essaie aussi de comparer Apple à IBM. Ce dernier étant le « Big Brother » sur l’écran; comparaison qui cherche à placer Macintosh comme un outil avant-gardiste et révolutionnaire. Dans les deux campagnes, on représente Apple par un jeune individu « non-conformiste ». En effet, Apple, dans les deux cas, semble vouloir s’adresser à des personnes « engagées » et s’inscrire comme une technologie révolutionnaire. On y propose une certaine idéologie, une extension de la personnalité de l’utilisateur Apple. Le Mac n’est plus seulement un objet utilitaire, mais un outil d’affirmation de soi. Le message? : « Ne-soyons-pas-moutons-et-démarquons-nous-de-la–masse ». Acheter un Mac, c’est affirmer sa volonté de se distinguer de « monsieur-madame-tout-le-monde ». Il semble que cette vision fonctionne à merveille!

Et vous, êtes-vous un Mac ou...un « suiveux »?

A.